Ayant un bagage académique en sciences humaines ainsi qu’en sciences naturelles, j’ai toujours été attirée par la complexité de l’humain. C’est d’ailleurs celle-ci qui m’a amenée à entreprendre un baccalauréat en biologie à l’UQAC. Rapidement, mon intérêt pour la compréhension des maladies, notamment de l’interaction des gènes menant à la manifestation de celles-ci, m’a guidée vers le laboratoire GénoPop. Ainsi, lors de ma seconde année du baccalauréat en biologie, j’ai pu participer à l’avancement d’un projet portant sur l’épilepsie. Ce dernier a pour but d’explorer, de trouver et d’expliquer par des moyens innovants le ou les mécanisme(s) génétique(s) de l’épilepsie pour une proportion plus grande de patients. Ces moyens comprennent d’ailleurs l’utilisation de modèles statistiques sur une population à effet fondateur, soit celle du Québec, pour laquelle nous possédons des données génomiques complètes ainsi que des données généalogiques. De ce fait, ce projet a également pour but d’analyser l’influence de la structure d’une population sur les tests et modèles statistiques appliqués.